POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS SIGNE CES ACCORDS ?
Les négociations obligatoires annuelles (NAO) sur les salaires et l’égalité homme /femme se sont déroulées en fin d’année 2024. Dès le début de celles-ci, la Direction, prenant motif du contexte économique général dû aux incertitudes politiques ainsi que de perspectives en berne du marché publicitaire dans le secteur des médias audiovisuels, annonçait dans un premier temps ne pas vouloir mettre en place d’augmentations pour faire face à ces incertitudes (alors même que le groupe a enregistré encore une fois de bons résultats financiers en 2024…) puis proposait une enveloppe d’augmentation de 1,5% d’augmentations individuelles (bien loin des 5% d’AUGMENTATIONS COLLECTIVES que nous demandions afin de permettre de compenser ces deux dernières années d’inflation subies par les salariés !).
De manière inexpliquée, la Direction a ensuite décidé de lier la signature de ces NAO à la signature du nouvel accord sur le Télétravail. Elle proposait de porter l’enveloppe d’augmentation à 1,8 % (dont 100 k€ pour résorber les inégalités salariales homme/femme) si et seulement si les Organisations Syndicales acceptaient de signer le nouvel accord sur le Télétravail bien plus restrictif que le précédent (réduction de 10 jours de Télétravail, imposition de 2 jours de présence sur site, absence de compensation financière…) !
Le SNRT-CGT ne peut accepter une méthode de négociation qui constitue ni plus ni moins qu’un CHANTAGE A LA SIGNATURE !
En refusant de signer ces accords, le SNRT-CGT entend :
* ne pas céder à ces manœuvres inacceptables qui interrogent sur l’existence d’une véritable volonté de négociation de la part de Direction,
* ne pas souscrire à une absence de réelles avancées pour les salariés : un taux d’augmentation salarial clairement insuffisant à l’aune de la contribution de ces derniers aux très bon résultats financiers du groupe en contrepartie de nouvelles restrictions imposées dans le cadre du Télétravail !
LE SNRT-CGT EST ET SERA TOUJOURS GUIDÉ
PAR LE SEUL INTÉRÊT DES SALARIÉS.
