8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes toutes et tous en grève !

Beaucoup de choses restent à faire en matière d’égalité femmes hommes. Emmanuel Macron avait dit vouloir en faire « une grande cause nationale » de son quinquennat, force est de constater que ce n’est pas le cas.
Pourtant, la libération de la parole des femmes devrait faire prendre conscience et faire avancer les comportements.

En matière de salaires, de santé, de répartitions des taches, d’égalités professionnelles, les choses avancent lentement. La récente réforme des retraites a enlevé des droits aux femmes. Elles ont souvent des carrières morcelées (congés maternité, temps partiels), d’interruptions pour charges familiales ou de chômage qui ne feront que baisser leurs pensions !

Au sein des télévisions, des radios, sur les tournages, dans les régies, les femmes ont encore trop souvent à supporter des propos et des comportements sexistes.
Les « affaires » de violence sexiste et sexuelle qui donnent lieu à de nombreuses plaintes ne sont que des exemples de ces comportements malsains qui doivent être continuellement dénoncés et combattus.
Trop de femmes subissent encore des violences conjugales et familiales. Pourtant, les alertes et signalements sont encore, souvent traités à la légère.

Inscrite dans la constitution depuis 1946 l’égalité entre les femmes et les hommes reste une lutte et un enjeu majeur pour notre société du 21ème siècle.
Les inégalités ne se réduiront pas sans une prise de conscience importante de la situation.
Salaires inférieurs, non-mixité des métiers, temps partiels subis, horaires décalés, retraites plus faibles, carrières et avancements grignotés…. La liste est longue, trop longue.

Dans l’audiovisuel, nous faisons le constat que les femmes sont majoritaires parmi les CDD, ce qui les maintient dans une situation de précarité dont il est difficile de se sortir.

La question de la pénibilité des métiers féminisés n’est pas prise en compte car elle est invisibilisée. Elle est pourtant bien réelle et s’agrège, souvent, aux charges mentales ou, à des risques psycho-sociaux, qui fragilisent le parcours de nombreuses femmes.

Pour toutes ces raisons nous appelons toutes et tous à se mobiliser le 8 mars.
Pour gagner l’égalité professionnelle femmes-hommes :
Toutes et tous en grève le 8 mars !

De nombreuses manifestations sont organisés dans toute la France, rejoignez les !